Mon grand Martin. Mon grand Martin à qui je confie déjà trop de responsabilités. Tu as endossé ce rôle de grand frère il y a quelques semaines et tu assures. Tu assures et tu rassures. « Hector, mon p’tit frère, mon p’tit chou. Ça va aller. Tu as le droit de pleurer, tu ne sais pas parler. »
Tu comprends. TOUT. Et rapidement. Et tu as mis ce 14 janvier ta cape de grand frère que tu n’es pas prête de quitter.
Tu as d’abord été survolté. Avec nous. Mais prévenant et tellement doux dès ta rencontre avec ce petit nouveau. Et depuis 4 semaines rien n’a changé. Quand tes mains et ton regard remplis de tendresse viennent se poser sur Hector, j’en suis bouleversée. Mon coeur chavire et mon esprit savoure.
Mais tu as dû faire de sacrées concessions. Toi qui n’avais qu’une envie, celle d’envelopper ton frère de caresses et bisous, il a fallu que tu t’abstiennes. La faute à ce nez encombré. Des bisous oui mais sur les vêtements ou le haut de la tête. Un bisou sur la joue ? Oui mais avec un masque.
C’est terrible d’imposer cela à celui qui a fait de moi une maman. A celui dont la vie a été bouleversée du jour au lendemain sans son consentement.
Mais tu t’es tenu à ces directives. Sans broncher. Sans négocier. « Moi je veux pas que mon petit frère, il va à l’hôpital. Je veux rester avec lui tout le temps. »
Alors aujourd’hui, à cause de cette méchante grippe, tu as remis un masque mais l’émotion a été plus forte. Nos regards se sont croisés et nos larmes ont coulé.
On le sait tous les 2, c’est pour le bien de cette petite personne. Mais on sait aussi que les bisous à travers un masque n’ont pas la même saveur. Bientôt mon grand Martin. Bientôt nos larmes cesseront de couler et tu enlaceras ton petit frère comme jamais ❤
Et vive l’amour ! Quels beaux enfants, vous avez ! Et quelle belle âme il a le petit (grand) Choupichou !
Tu as fait un fils à ta mesure (et sans doute aussi à celle de son papa), Marie ! Et Hector lui emboitera très probablement le pas !
Alors grippe, grand-frère, papa (sans doute) occupé et maman tout près de son bébé tout chaud sorti, forcément elles devaient pas être bien loin, les larmes ! Et tant mieux si elles sont de tendresse passionnée ! Avec l’amour, tout finit toujours par aller, mais quel épuisement, parfois, n’est-ce pas !
Je t’embrasse très très fort, et tes deux Choupinous itou !
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