J’sais pas vous mais de mon côté, mes parents m’ont rarement dit de but en blanc « je t’aime« . Leur amour a été et est toujours présent, ils ont su le montrer de différentes manières mais rarement en le prononçant tel quel.

Aujourd’hui, les parents expriment bien plus qu’avant leurs sentiments vis-à-vis de leurs enfants. Mais ce n’est pas forcément bien, ou en tout cas « bien fait » selon de nombreux psychologues qui évoquent un surinvestissement avec des « je t’aime » 50 fois par jour, comme s’il s’agissait d’une phrase banale.

Perso, je dis à Martin que je l’aime. Mais pas 50 fois par jour. Je lui dis quasi systématiquement avant le coucher. Je ne sais pas si c’est bien mais c’est comme ça et je n’ai pas envie de changer cette habitude. L’heure du coucher, je le vois comme un moment privilégié. Martin ne rechigne jamais à aller dormir le soir. On fait un gros câlin, je l’embrasse tendrement dans le cou en lui glissant un « je t’aime mon bébé d’amour » et je le dépose délicatement dans son lit…

Je l’aime, je veux qu’il le sache et donc je lui dis. Cela me semble évident. Mais mon amour pour lui se traduit aussi de différentes manières, il ne passe pas seulement par la prononciation de ces 3 mots.

• Je le prends dans mes bras. Surtout quand lui en ressent le besoin, sans « l’étouffer ». Même si je suis occupée à autre chose, si Martin en ressent le besoin, je mets mon « activité » de côté et je laisse place au câlin.

• A contrario, lorsque je sens qu’il ne veut pas forcément de câlin alors que moi je ne demande que ça, je respecte son choix, ses envies.

• Passer du temps avec lui est pour moi aussi une vraie forme d’amour. Lire des histoires, mettre de la musique et danser ensemble, construire son circuit de train, le faire rire sans se soucier de quoi j’ai l’air (et vaut mieux pas ^^), nos séances chatouilles, faire un gâteau en sa présence et en le laissant participer… 10 secondes 🙂 Il a 15 mois le p’tit père donc je lui raconte la recette, l’effectue devant lui et l’aide à se servir du fouet ou de la cuillère en bois. Mais faut pas déconner, le plat doit rester mangeable 😉

• Je le félicite, je n’hésite pas à lui dire que je suis fière de lui. Cela peut concerner le rangement de ses jeux à la fin d’une activité, comme ses premiers pas ou encore lorsqu’il se débrouille comme un chef pour manger seul

• J’essaie d’être positive dans mes paroles, de lui montrer que j’ai confiance en lui. Par exemple, lorsqu’on arrive à la maison, je lui prête les clés, le temps de récupérer son sac et de le détacher. Et d’ailleurs, il ne cherche pas à les garder ensuite, il me les redonne avant même de descendre de la voiture.

• J’essaie d’être le plus possible à son écoute même si pour l’instant c’est un vrai charabia qui sort de sa bouche. J’essaie de traduire, de poser des mots sur ses intentions, ses envies. Et lorsqu’il me renvoie son sourire et son p’tit « mmmh« , je sais que j’y suis parvenue.

• J’essaie aussi de le surprendre. Cela ne veut pas dire systématiquement lui acheter quelque chose même si je craque facilement pour les livres… Mais par exemple, lorsque je lui ai montré la toque fabriquée pour lui, j’ai eu droit à un joli « ooooh » et un câlin.

Martin est un p’tit mec un peu plus possessif en ce moment. Si un autre enfant vient me voir, pour un câlin ou un bisou, son visage change et les larmes arrivent rapidement. Je lui demande alors de venir également dans mes bras, avec l’autre enfant et je lui explique qu’il est mon petit garçon, que je l’aime mais que je peux aussi faire des câlins et des bisous à d’autres enfants.

Mais si vous avez une autre méthode, je suis preneuse 😉

Je vous laisse sur ces 3 photos (pfiiiooouuuu qui datent) qui représentent parfaitement pour moi la joie, la malice et la douceur de Martin (et mon amour pour lui ❤ )…

Et vous, comment abordez-vous votre amour avec votre enfant ?
(Pis, même si c’est commercial, je vous souhaite à tous une belle Saint Valentin ❤ !)