A l’heure où de nombreuses mamans essuient leurs larmes, je respire profondément.
Dans un an, ce sera mon tour. Dans un an, sauf incident technique (propreté), mon p’tit mec prendra son sac à dos et rejoindra les bancs de l’école.
BAM, grosse claque dans ma tronche. Il y a quelques mois encore, lorsqu’on me parlait de réunions d’école, de sorties de classe, je souriais, me chuchotant à moi-même : « j’ai le temps… » Et je riais carrément quand on me disait « tu vas voir, ça va arriver plus vite que tu ne le crois. »

Eh bien, on y est presque. Il me reste une année. Une année à profiter à fond de mon Bébé d’Amour. A croquer ses joues en arrivant chez la Nounou. A lire son carnet de liaison et découvrir ses activités, ses repas, son sommeil. A recevoir des photos quasi quotidiennement de sa « Tatate » qu’il réclame.

Se jettera-t-il encore dans mes bras avec un gros câlin à la clé à la sortie de l’école ?
Voudra-t-il toujours de ce petit rituel d’avant coucher qui consiste à dire bonne nuit aux petits animaux de sa chambre ?
Acceptera-t-il encore que je l’appelle mon Bébé d’Amour ?
Cherchera-t-il toujours mes bras, mon cou, à la vue de ceux qu’il considère comme des inconnus ?

Je l’espère et sinon, je m’accommoderai de ses nouvelles envies.

En attendant, je vais profiter de cette belle année devant nous. Même si le « terrible two » a fait son entrée chez nous (on en reparlera), je ne gâcherai aucun de ces moments si précieux où il est mon Bébé d’Amour… Où il est mi-bébé, mi-p’tit mec.
Il va enrichir son vocabulaire, tester encore un peu plus sa concentration, courir un peu plus vite, s’écorcher les genoux, dormir quelques semaines de plus dans son lit de bébé. Et m’en faire voir de toutes les couleurs, sinon c’est pas drôle.

Je prévois d’ores et déjà d’opter pour des anti-dépresseurs et une bonne bouteille de vin dans 364 jours. En attendant, je profite !

Les mamans qui sont déjà passées par là, vous me laissez un p’tit message pour me rassurer ?